A une époque où la performance apparaît comme un critère majeur d’insertion sociale, nombreux sont ceux qui cherchent à l’améliorer. Adolescents en période d’examens, séniors en quête de réassurance ou actifs surbookés, les occasions sont multiples. A chaque cas, une solution adaptée pour garder le rythme. Mémoire et concentration, que savons-nous ?
Vers la fin du 19ème siècle, un psychologue allemand Hermann Ebbinghaus avait démontré que 60% des informations apprises étaient déjà oubliées au bout d’une heure. Après une journée, cette proportion passe à environ 80 % et après 30 jours à 90 %. Depuis, de nombreuses études ont confirmé ces résultats. Il semblerait que l’oubli fasse partie du processus de mémorisation. Il permet de trier les informations prioritaires à mémoriser. Il permet également de rester concentré sur une tâche que l’on est en train de faire. L’oubli est aussi varié et complexe que la mémoire. Plus le temps, entre l’acquisition des informations, la fixation et la réutilisation est long, plus on oublie. Notre mémoire existe sous trois formes : immédiate, court terme et long terme. Elle fonctionne en réseaux, il n’existe pas « un » centre de la mémoire dans le cerveau mais différents systèmes qui mettent en jeu des réseaux neuronaux distincts, interconnectés et fonctionnant en étroite collaboration. La mémorisation résulte d’une modification des connexions entre les neurones d’un système de mémoire : on parle de « plasticité synaptique[1] ».
Au cours du vieillissement, la plasticité des synapses diminue et les changements de connexions sont plus éphémères, pouvant expliquer des difficultés croissantes à retenir des informations.
Les facteurs qui influencent notre mémoire
Selon le Professeur Robert Jaffard, neurobiologiste à l’Université de Bordeaux 1, et chercheur au CNRS, il existe un lien étroit entre le sommeil et la mémoire. En amont, le sommeil prépare le cerveau à apprendre, à encoder de nouvelles informations. Ultérieurement, il va consolider la mémoire de ces apprentissages pour en faire une mémoire stable et durable. Il est communément admis qu’une leçon apprise le soir se retient mieux. Des expériences de rappel d’informations montrent que dormir améliore la mémorisation, et ce d’autant plus que la durée du sommeil est longue. A l’inverse, des privations de sommeil (moins de quatre ou cinq heures par nuit) sont associées à des troubles de la mémoire et des difficultés d’apprentissage. Il se pourrait aussi que le sommeil exerce un tri, débarrassant les souvenirs de leur composante émotionnelle pour ne retenir que l’informationnelle, facilitant ainsi l’encodage.
D’autres facteurs influencent positivement l’efficacité de notre mémoire comme l’activité physique ou une bonne santé cardiovasculaire. Inversement, le stress, la fatigue, la dépression, un traumatisme ou l’usage de drogues peuvent avoir un effet néfaste sur notre mémoire, mais réversible. Certains troubles de mémoire peuvent aussi avoir des origines biologiques comme un déficit en certains neuromédiateurs ou une faible connectivité entre les réseaux cérébraux.
Vieillissement et mémoire, pas de fatalité
Avec le vieillissement de la population, les troubles de la mémoire toucheraient pas moins de 70 % des personnes de plus de 70 ans. On a longtemps considérée les troubles de la mémoire chez les personnes âgées comme bénins voir inévitables.
Selon les dires du Pr. Allain[2], de l’université de Rennes « Il convient de se battre contre une idée reçue : non, la perte de mémoire n’est pas inévitable avec l’âge. Il peut exister une difficulté d’accès aux souvenirs mais pas de troubles de la mémoire. C’est une contre-vérité répandue. Plus de 80 % des personnes entre 80 et 84 ans ne sont pas touchées par la maladie d’Alzheimer ».
Cultivez sa mémoire, agir sur les facteurs d’influence sont un bon moyen de conserver une mémoire intacte.
De nombreuses plantes ont des vertus bénéfiques pour la mémoire. Les plus connues sont le Ginkgo Biloba, arbre millénaire sacré d’Orient, le Ginseng qui favorise le maintien de bonnes performances cognitives et stimule la mémoire, la Rhodiola et le Guarana qui aident à maintenir une activité mentale et cognitive optimale et à réduire la fatigue. Souvent associées à des vitamines du groupe B et des oligo-éléments, elles entrent dans la composition de nombreux compléments alimentaires.
Autre molécule couramment utilisée en formulation, le DHA (acide docosahexaénoïque), un acide gras de la famille des oméga- 3, et composant majeur des membranes des cellules dont celles des neurones, contribue au bon fonctionnement du cerveau (mémoire, concentration, raisonnement…).
Les boosteurs de mémoire pré-examens
Pour ceux qui souhaitent stimuler leur mémoire et leur concentration, la gamme Arkofluide propose des ampoules à base d’extrait aqueux de feuille de Ginkgo et de jus de citron. Arkofluide s’adresse aux jeunes adultes et adolescents en période d’examens afin de booster leur potentiel intellectuel. Peut s’utiliser à partir de 12 ans. Boîte de 20 ampoules – 12€
Alvityl Mémoire et Concentration est une formule exclusive qui associe des Oméga 3, des vitamines (B3, B6 ) et des minéraux (zinc) spécialement dosés pour optimiser la mémoire et la concentration. Boîte de 30 capsules – 10 €34
Santarome avec BOOSTER EXAMENS associe des extraits de plantes, Ginseng, Rhodalia, Guarana), des vitamines (B2, B3, B5, B6, B9, et B12) qui contribuent à réduire la fatigue.
Prévention et entretien
Phythea Capital Cérébral préserve et stimule le cerveau au quotidien. Ce complément alimentaire à base de DHA, issu d’huile de poissons sauvages, de vitamines B6, B9, B12, essentielles au bon fonctionnement de notre système nerveux et d’un extrait de myrtille, riche en anthocyanes, contribue à préserver le capital cérébral.
Alzhen, des laboratoires Yves Ponroy, s’adresse aux plus de 40 ans qui souhaitent garder une vitalité intellectuelle. Une formule sophistiquée et concentrée en éléments nutritifs du cerveau : DHA, vitamines B3, B6 et B12, neurophospholipides® d’origine naturelle et huile de poisson qui fournissent des acides gras polyinsaturés à longues chaînes, principaux constituants des membranes neuronales, vitamine E, qui associée au sélénium, participe à protéger les constituants cellulaires de l’oxydation, en partie responsable du phénomène de vieillissement cellulaire. Boîte de 40 capsules – 12,65 €
Cogni’Sciences de Santé verte, a sélectionné plusieurs plantes pour leur action sur les performances intellectuelles et la mémoire : extrait de renouée du Japon, thé vert, mélisse, Gingko biloba, romarin, gotu kola, et hydre hérisson qui déclenche la synthèse de NGF, facteur de croissance des neurones pour une action profonde. Boite 60 Comprimés – 18,90€
Entretenir sa mémoire, stimuler ses capacités cognitives, au même titre que faire du sport ou équilibrer son alimentation, font partis des rituels d’une bonne hygiène de vie, d’autant plus que le vieillissement de la population s’accentue.
Par: Michèle Vincent
[1] Source INSERM [2] David Bême, source Doctissimo santé.